Près de 15 000 offres d’emploi ont été traitées par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), a indiqué Mohamed Amekraz, le ministre marocain du Travail et de l’insertion professionnelle au Parlement, le 9 décembre dernier.
98 % de ces travailleurs à l’étranger sont saisonniers et exercent majoritairement en Espagne. Une partie travaille également au Canada, aux Emirats arabes unis, au Qatar, en France et en Allemagne, précise-t-on.
Les principaux secteurs d’activité dans lesquels ces citoyens marocains exercent sont l’agriculture, la grande distribution, l’hôtellerie, la restauration, le commerce, l’industrie, l’enseignement et la coiffure.
Par ailleurs, près de 6000 Marocains sont des travailleurs saisonniers et 1529 sont des migrants économiques sur les 7820 Marocains ayant immigré en France en 2019, révèlent les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
Quant à la problématique de la fuite des cerveaux, le ministre estime que l’enjeu n’est pas spécifique au Maroc. « La migration des compétences fait partie des problématiques internationales contemporaines, dont souffrent également plusieurs pays européens, y compris la France », soutient-il.